Gérer ses émotions préviendrait le vieillissement pathologique

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Une équipe de l’UNIGE décrypte comment les émotions négatives modifient durablement l’activité cérébrale chez les personnes âgées.

Les émotions négatives, l’anxiété et la dépression favoriseraient l’apparition des maladies neurodégénératives et de la démence. Mais quel est leur impact sur le cerveau et peut-on limiter leurs effets délétères? Des neuroscientifiques de l’Université de Genève (UNIGE) ont observé l’activation du cerveau de personnes jeunes et âgées confrontées à la souffrance psychologique d’autrui. Les connexions neuronales des personnes âgées présentent une inertie émotionnelle importante: les émotions négatives les modifient de manière excessive et prolongée, notamment dans le cortex cingulaire postérieur et l’amygdale, deux régions cérébrales fortement impliquées dans la gestion des émotions et de la mémoire autobiographique. Ces résultats, à découvrir dans Nature Aging, indiquent qu’une meilleure gestion de ces émotions – par la méditation par exemple – pourrait contribuer à limiter la neurodégénérescence.

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